De Kinshasa à Cherchell : que faut-il penser des contrats « du siècle » chinois ?
Raouf Boucekkine
Maghreb Émergent, 30 janvier 2016

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Très intéressant mais le parallèle n’est pas parfait. La Sicomines (une JV sino-congolaise) a été conçue pour exploiter la mine, tandis que dans le cas algérien la gestion du port est concédée à une entreprise chinoise seule. Dans le cas algérien le rôle de la JV sino-algérienne n’est pas clair. S’agt-il d’un investisseur (maître d’ouvrage assumant la propriété du port) ou bien d’un prestataire de service (le maître d’œuvre) auquel cas la propriété reste au gouvernement algérien (maître d’ouvrage) ? Cette dernière hypothèse semblerait la plus vraisemblable. Par suite le remboursement de leurs débours aux entreprises chinoises de BTP se fera par l’utilisation d’un crédit acheteur obtenu auprès d’une banque chinoise. L’entreprise chinoise concessionnaire du port elles se rémunérera directement auprès des usagers en leur réclamant une redevance fixée dans le contrat de concession.

Voir aussi : À propos du financement du port d'El Hamdania à Cherchell