Par « Méditerranée », nous entendrons les pays exclusivement riverains de la Méditerranée puisque les questions qui se posent ici sont toutes directement ou indirectement symbolisées par la création en Méditerranée de plate-formes de transbordement (hub) vers les pays de l’Union européenne, de l’Europe de l’Est et du Moyen-Orient. Aussi, ne sont retenues ici ni la vision politique du processus de Barcelone (les 27 pays membres de l’Union européenne et douze pays de la rive sud), ni celle moins extensive de l’Union pour la Méditerranée qui incluait 22 pays riverains mais aussi le Portugal, la Mauritanie et la Jordanie.

Les 21 pays riverains recensés sont :

  • au Nord : l’Espagne, la France, Monaco, l’Italie, la Slovénie, la Croatie, la Bosnie-Herzégovine, le Monténégro, l’Albanie, la Grèce, la Turquie, Malte et Chypre ;
  • au Sud : le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Libye, l’Égypte, Israël, l’Autorité Palestinienne, le Liban et la Syrie.

Il peut être plus pertinent d’opposer trois zones géo-économiques reprenant les axes de pénétration désignés par la politique chinoises des nouvelles routes de la soie :

  • Union Européenne et pays postulants : l’Espagne, la France, l’Italie, la Slovénie, la Croatie, la Bosnie-Herzégovine, le Monténégro, l’Albanie, la Grèce, Malte et Chypre [que Monaco soit exclu de la liste ou encore inclus dans la France, les conséquences statistiques et politiques sont minimes].
  • Moyen-Orient : la Turquie, la Syrie, le Liban, Israël, l’Autorité Palestinienne.
  • Afrique du Nord : le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Libye et l’Égypte.

© Thierry Pairault 2015