New development cycle through long-term investment ? China and the Bélinga project in Gabon
Romain Dittgen
EchoGéo, n°17, juin 2011

Cette étude sur le projet chinois d'exploitation du fer de Bélinga, au Gabon, montre que la stratégie de la Chine s'accommode d'ajustements fréquents et se révèle moins soumise à la seule logique politique et plus sensible aux signaux du marché qu'on pouvait initialement le supposer. 

Depuis quelques années, le Gabon nourrit l'ambition de réduire sa dépendance envers les revenus du pétrole et de diversifier son économie. Cette volonté coïncide avec l'augmentation des investissements chinois dans les pays africains richement dotés en ressources. Parmi l'éventail des relations sino-gabonaises, le secteur minier - et surtout le projet de la mine de fer de Bélinga - se place au centre de l'intérêt des deux parties.
Sous le règne d'Omar Bongo, ce vaste projet minier avait été promu et présenté comme fleuron de l'économie nationale. Cependant, malgré les promesses de développer les infrastructures et de fournir des opportunités d'emploi, la tentative de diversification économique du Gabon semble toutefois limitée et ne pas vraiment mener vers un changement structurel majeur. Un certain nombre de critères ont par ailleurs retardé la réalisation du projet Bélinga et introduit de nouveaux risques et coûts pour les Chinois. Parmi les plus révélateurs figurent la volatilité des prix des matières premières, la mort du président Omar Bongo en 2009 ainsi que l'opposition croissante de la société civile. L'objectif principal de cet article consiste à étudier les possibilités de développement liées au projet et d'analyser l'approche évolutive de la Chine envers le projet 

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