Ces deux entrepreneurs donnent une autre image de l’entreprise chinoise en Afrique. La Société Zhengwei Technique Congo s’apparenterait plutôt à une grosse PME dont les responsables seraient à la recherche de « bons coups ». Il ne semble pas y avoir de stratégie de groupe comme pour la CHEC (Xu Huajiang, Feng Yuanfei et Sun Ziyu) mais plutôt la recherche d’aubaines, de coups de chance dont les rapports exaltent l’importance.
L’interview de ceux entrepreneurs participe à l’élaboration d’un discours où la Chine et ses entreprises sont mises en scène de telle sorte que l’intervention – même mineure – d’une entreprise chinoise sur un chantier puisse apparaître comme la réalisation du chantier dans son entièreté. Ainsi, on relatera une participation au chantier de l'aéroport de Maya-Maya de telle façon qu’un bâtiment d’aérogare puisse être pris pour l’aéroport dans son ensemble.

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