Liste de documents relatifs à l'investissement chinois en Afrique sur ce site :
Il convient de ne pas confondre investissement et prestation de service. Ce n'est pas parce que des entreprises chinoises participent à des travaux d'infrastructure en Afrique qu'elles « investissent en infrastructure » puisqu’elles ne deviennent ni propriétaire, ni même détentrices de droits sur ces infrastructures. C’est ce que suppose la définition de l’investissement direct étranger (IDE) que retiennent les organisations internationales (OCDE, FMI...) qui implique que pour être considéré comme un investisseur il faut détenir « la propriété de dix pour cent ou plus des actions ou droits de vote d’une entreprise » et vouloir s'impliquer à long terme dans la gestion de cette entreprise. Dans le cas des entreprises chinoises du BTP, leur participation relève de la simple prestation de service comme dans le cas des package deals de type angolais aux termes desquels les entreprises chinoises sont rémunérées pour des prestations de services (construction d’une route, d’un barrage…) par un accès privilégié à des ressources naturelles (infrastructures for resources). Il convient également de rappeler que les flux d'investissement annuels correspondent au montant effectivement transféré une année donnée tandis que le stock d'investissement correspond à la somme actualisée des flux annuels — actualisée parce qu'il est tenu compte de l'amortissement de ces investissements ainsi que toute plus-value ou moins-value les affectant voire des éventuels désinvestissements. Le stock d'investissement n'est donc pas l'équivalent de la somme cumulée des flux d'investissement |