Élisabeth Allès a été emportée par un cancer au matin du 1er janvier. Ce dernier combat elle l'a perdu mais ce que l'on retiendra sont tous ses autres combats, ceux qu'elle a mené en faveur des démunis, des sans-papiers, des victimes de l'intolérance et autres marginalisés.
Élisabeth Allès avait longuement vécu en Algérie et parlait aussi l'arabe. Nous devions elle et moi assurer l'animation d'un groupe de réflexion sur la présence chinoise en Algérie et sur les relations sino-algériennes. Nous devions y associer nos compétences et nos relations algériennes, africaines et chinoises. Nous avions chacun fait aussi le voyage à Jinhua où se trouve l'Institut d'études africaines (Université normale du Zhejiang) qui devrait devenir le centre le plus important de la recherche chinoise sur l'Afrique. Je ne laisserai pas tomber ce projet.
À sa famille et à ses proches, je dis toute ma tristesse.