Les Chinois achètent au prix fort le groupe pétrolier canadien Addax
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jtGO25swx0JUmoqI6oxV4DifEX_A

MONTRÉAL (AFP) — Le géant chinois Sinopec va acquérir le groupe canadien (bien canadien) Addax Petroleum pour 7,2 milliards de dollars américains, ce qui représente un montant record pour le rachat d'un groupe étranger par une société chinoise, a annoncé Addax mercredi.

Au cours des cinq premiers mois de 2009, les importations de pétrole brut ont été de 74,2 millions de tonnes (-2,4% par rapport à la même période de l'année précédente) et celles de pétrole raffiné ont été de 16,0 millions (-8,8%). Les principaux fournisseurs au cours des quatre premiers mois ont été l'Arabie saoudite (22,06%), l'Iran (14,3%), l'Angola (12,8%) et la Russie (7,9%). Ces quatre pays couvrent près de 57% des importations chinoises de pétrole brut ; la contribution des deux premiers et du dernier a augmenté (respectivement de 25,9%, 2,9%, et 0,4%) tandis que celle du troisième - l'Angola - a diminué (-33,6%). 
[Le rapport sur les quatre premiers mois 2009 est disponible sur le site des douanes ici  et les premiers chiffres pour mai 
 

Chine-Afrique : La menace de l'invasion jaune
Jean-Vincent Zinsou,
Le Repère, 15 juin 2009

Lire à http://news.abidjan.net/article/?n=333883

Pour la première fois dans l'histoire, depuis une vingtaine d'années, la Chine et les autres grands pays coexistent désormais en tant que puissances dans le même monde. Cela n'était jamais arrivé auparavant. C'est là un des aspects majeurs de l'ère actuelle de la mondialisation, antérieure même à la disparition de l'Union des Républiques socialistes soviétiques (Urss) en 1991 qui mit fin au monde dit " bipolaire " caractérisé par un demi-siècle de suprématie militaire des Etats-Unis et de l'URSS et par la division du monde en deux systèmes à la fois hégémoniques et antagonistes, auxquels le Tiers-monde de l'époque, celui de Bandoung essayait d'échapper.

La méthode chinoise - Jeune Afrique - Par : P. Airault, envoyé spécial à Shanghai et à Pékin
http://www.jeuneafrique.com/Articleimp_ARTJAJA2526p026-033.xml0_

 
Malgré le ralentissement économique mondial, le continent africain demeure l'une des priorités chinoises. Rencontres au sommet, voyages d'affaires, bourses d'étudiants... L'empire du Milieu mène une stratégie des plus efficaces. À la clé, l'envolée des échanges commerciaux.

Les données apparaissant dans cette note sont reprises de l’Annuaire Statistique pour l'Afrique 2009 et recensent les pays africains dont la Chine est l’un des cinq premiers fournisseurs (tableau ci-après). Peu de pays ont parmi leurs cinq premiers clients la Chine à l’exception du Bénin, du Gabon, du Ruanda et du Soudan. La limite qu’impose cette règle des « cinq premiers » empêche de fait d’apprécier exactement la dépendance tant de la Chine que des pays africains à l’égard de l’autre partenaire

Deux références sur Jean Ping, un sino-gabonais sur lequel il faudait compter selon certains :

"Nous soutenons fortement les investissements que peut faire la Chine en Afrique", souligne la directrice de la Banque mondiale, tout en rappelant cependant qu'au-delà des investissements privés, l'aide internationale demeure vitale pour que les pays africains surmontent la crise.

Sans commentaire !

À lire à http://french.cri.cn/781/2009/06/12/81s193941.htm 

 Voici une petite bibliographie proposée par Marie-Noëlle Jubénot.

Voir http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/59198.htm