Deux articles de Lina Benabdallah à propos du mythe de l'Amiral Zheng He
What Do Chinese Media Outlets Say About the Middle East? Depends Which Language You’re Reading
Shaina Oppenheimer
Haaretz, 11 février 2021
Quelles présences chinoises en Afrique ?
Thierry Pairault
Webinaire de l'Association Tiers Monde et de la revue Mondes en développement
Seychelles: How a Small Island State is Navigating Through the Emerging Competition between India and China
Jean-Pierre Cabestan
Seychelles Research Journal, 3(1), février 2021.
Railpolitik: Ethiopia’s Rail Ambitions and Chinese Development Finance
Yunnan Chen
CARI Working Paper & Policy Brief, février 2021
China’s Manifesto for Leadership in Global Development
Hong [Stella] Zhang
Panda Paw Dragon Claw, 8 février 2021
A valuation approach of port funding strategies with application to a container terminal concession in Sub-Saharan Africa
Darren Fraser, Thando Mpikeleli, Theo Notteboom
Maritime Business Review, décembre 2020
Annulation de la dette du Congo
La journaliste Agnès Faivre (Libération, Le Point) m'a communiqué un arrticle sur l'annulation de la dette du Congo que je voudrais commenter.
Quels impacts et quelles perspectives de la coexistence Union européenne et Chine en Afrique ?
Un rapport des Sénateurs français en 2013, est évocateur par son intitulé : « L’Afrique est notre avenir » (Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées n° 104 (2013-2014) - 29 octobre 2013).
Quant à l’Union européenne, elle fait un lien entre la prospérité-stabilité en Europe et les investissements-développement en Afrique, dans le cadre de la Stratégie commune UE-Afrique de 2007, la Stratégie de Lisbonne.
Cette vision inspirée par la théorie d’Emmanuel Kant et son idée de paix perpétuelle, au 18ème siècle, dans le prolongement de Jean-Jacques Rousseau et de l’Abbé Charles-Irénée Castel de Saint-Pierre (Projet pour rendre la paix perpétuelle en Europe) et à la suite des traités dits de « Paix perpétuelle » des 15ème, 16ème et 17ème siècle en Europe, selon laquelle « les démocraties ne se font pas la guerre et seulement entre elles », tel que va le préciser le Professeur américain, Michael W. Doyle (Université de Columbia), au début des années 80, va être à la base du lancement d’une initiative européenne, en 2017, le Plan d’investissement extérieur (PIE), doté d’un outil innovant pour aider les investisseurs à financer des investissements dans les pays voisins et en Afrique, et les y protéger, notamment contre les risques politiques et autres risques non commerciaux, afin de participer au développement inclusif et pacification durable de ces pays, mais aussi pour faire face à une importante implantation et influence de la Chine.
Dans la foulée, l’Union européenne a aussi conclu des accords de libre-échange avec les différentes sous-régions subsahariennes africaines et lancé un processus d’approfondissement des accords d’association, de libre-échange euro-méditerranéen avec les pays du Maghreb (Afrique du Nord).
L’intérêt grandissant, pour les puissances internationales d’être présentes en Afrique, avec leurs investisseurs, a conduit notamment l’Allemagne et les USA à mettre en place chacun, respectivement en 2017 et 2018, un fonds de financement et de protection de leurs investisseurs intéressés par l’Afrique ; soit 3/2 ans après que la Chine ait lancé, en 2015, un ambitieux plan d’industrialisation de l’Afrique, en appui à son vaste programme de financement des infrastructures et de développement du capital humain et autres investissements.
La France, quant à elle, a renforcé son dispositif existant autour de l’AFD, de Business France et de Bpifrance.
La Russie a initié, depuis 2019, un cycle des Sommets Russie-Afrique des dirigeants ; emboîtant ainsi le pas aux Sommets :
Aussi, peut-on se demander de savoir quelle est la présence de la Chine en Afrique et comment l’instrumentation du Forum de coopération sino-africaine affecte-elle les objectifs de l’Union africaine et les initiatives de l’Union européenne, ainsi qu’en quoi cette situation est-elle compromettante pour la stabilité-prospérité de l’Europe et la sécurité internationale ?
L’Afrique, étant redevenue une nouvelle destination attractive pour le commerce et les investissements internationaux, mais au regard de sa gouvernance et des troubles sécuritaires, quels outils mis en place, au profit d’investisseurs, par l’Union européenne et/ou ses États membres, pour financer et/ou protéger leurs investissements contre les risques politiques et autres risques non commerciaux et, quel modèle d’affaires faut-il appliquer pour être capable de faire face à la concurrence et autres menaces/risques, notamment au moyen de la profitabilité mutuelle garantie à tous et, participer, ainsi, à l’écriture d’une page nouvelle, écrite cette fois-ci en encre humaniste, de notre histoire ?
Pour répondre à ce questionnement, il est essentiel d’envisager d’abord l’ampleur et l’impact de la Chine en Afrique, pour mieux éclairer les autres acteurs, quant à la pertinence de leurs outils, en lien avec les aspirations des Africains, portées par l’Union africaine.
Il est alors estimé, en hypothèse matricielle, que la Chine a une présence pour les investissements multiformes et un vaste programme industriel et de transfert de technologie, dans tous les domaines (Première partie), mais l’instrumentalisation du Forum de Coopération sino-africaine affecte les objectifs de développement inclusif visé par l’Union africaine et par les mécanismes bilatéraux et multilatéraux de promotion de la bonne gouvernance et des Droits de l’Homme (Deuxième partie) ; objectifs pour lesquels l’Union européenne et autres partenaires proposent, aux investisseurs, des outils innovants de financement et protection des investissements dont la profitabilité mutuelle est propice à l’écriture d’une page nouvelle et humanisée, de l’histoire avec l’Afrique, notamment en appliquant un business garantissant une prospérité partagée, comme le « Model Afer-Afric » (Troisième partie).
Le conférencier
Dr Séraphin Moundounga
Consultant en Développement d’Affaires et du Leadership
Internationalisation d’affaires avec l’Afrique ‘’Model Afer-Afric’’
Écrivain – Conférencier - Chercheur
Coach – Consultant professionnel niveau 7 RNCP, France
Formateur professionnel certifié CEFI
Ancien Vice-Premier Ministre
Ancien Parlementaire de l’Union africaine et du Gabon
Ancien leader national de la jeunesse politique
Docteur en Droit public (Université Grenoble 2, Pierre Mendes France, 2012)
Master Sécurité internationale et Défense (Université Grenoble 2)
Maîtrise en Droit des affaires (Université Paris 1, Panthéon-Sorbonne)
Auteur ouvrage ‘’Union européenne-Afrique-Chine : Jeu et enjeux pour la paix’’,
éd. L’Harmattan, Paris, mars 2019
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Danielly Ramos est professeur à l'Institut des relations internationales de l'Université de Brasilia - UnB. Diplômé en relations internationales de l'UnB (1992), Master en sciences politiques - Gouvernement comparé de l'Université Paris 1 - Sorbonne - France (1994) et docteur en relations internationales de l'UnB (2007). Elle était chercheuse invitée au Sigur Center for Asian Studies de l'Université George Washington, Washington - DC, États-Unis (2015-2016), après avoir reçu une bourse Fulbright-Capes pour développer des études sur la politique étrangère de la Chine pour l'Amérique latine. Elle est coordinatrice du cours de troisième cycle en relations internationales - UnB, coordinatrice générale du Center for Global Studies - UnB et membre du groupe de recherche Asie - Amérique latine et Caraïbes - ASIALAC - UnB. Elle a de l'expérience dans les relations internationales, travaillant sur les sujets suivants: la politique étrangère chinoise, la politique étrangère brésilienne, les relations Brésil-Chine, les relations Chine-Amérique latine et les BRICS.