Joyous Africans Take to the Rails, With China’s Help
Andrew Jacobs,
New York Times, 7 février 2017


Lire à https://www.nytimes.com/2017/02/07/...

Commentaire de Thierry Pairault

Ce qui m'a frappé à la lecture de ce texte (que Chen Zhenduo m'a signalé) est l'erratum apparaissant en fin d'article :

Correction: February 8, 2017
An earlier version of this article referred incorrectly to the $50 billion a year in financial transactions that Chinese companies are involved in in Africa. They are earning that amount, not spending it.

J'avais relevé cette erreur lors de ma lecture de la première version de cet article et, pour cette raison, je l'avais déclassé jugeant de ce fait l'ensemble peu fiable. Cette erreur procède d'une confusion permanente entre le chiffre d'affaires, le montant des prestations et l'éventuel investissement des entreprises chinoises en Afrique, c'est-à-dire une confusion entre ce qu'elles reçoivent/gagnent et ce qu'elles investissent/dépensent. Or, la différence est énorme surtout pour les pays africains : l'investissement que FORD prévoyait au Mexique était de 1,6 milliards de dollars, soit plus de la moitié (55%) de ce que les entreprises chinoises ont investi dans toute l'Afrique en 2015 (2,9 milliards de dollars). L'auteur de l'article du New York Times voulait donc parler du chiffre d'affaires des entreprises chinoises, c'est-à-dire d'un débours pour les pays africains de 50 milliards de dollars... 

Lire aussi Chine-Afrique : des chiffres qui donnent à réfléchir [1] et Chine-Afrique : des chiffres qui donnent à réfléchir [2] .