Il semble qu'il s'agisse plus d'une attestation que du contrat lui-même. La rente viagère sous forme de tontine est constituée au profit de Louise Thérèse Manceau, sœur Saint-Jean-Baptiste en religion, bénédictine au couvent de Magny en Vexin, par Robert Meslin, maître-palefrenier de la Petite Écurie du Roi à Versailles.
De Louise Thérèse Manceau, nous savons qu'elle est née le 25 mars 1693 à Versailles, qu'elle a été baptisée le 27 xxx en l'Église royale et paroissiale de Notre-Dame de Versailles. Elle est la fille de Louis Manceau et de Marie Madeleine Félix.
Son père a été baptisé le 28 mars 1654, il est le fils de François Manceau et de Perrine XXX, ses parrain et marraine sont Louis Demay et Catherine Mangin. Il a été baptisé par M. Dupleix, curé de Dangé dans la Vienne (86) qui signe l'extrait de baptême le 7 mai 1684.
Quant à Robert Meslin, il est membre d'une famille de maîtres palefreniers à la Petite et à la Grande Écurie du Roi ainsi que d'autres « charges, commissions et emplois » à la Cour, dont Jean-Baptiste qui reçut ses lettres de vétérance et vécut à Magny en Vexin.
En 1755, sans doute à la mort de Louise Thérèse Manceau, quelqu'un a écrit au Père Chrysologue [Blondel], alors Vicaire général des Religieux Pénitents du Troisième ordre de Saint François de la congrégation gallicane au couvent de Nazareth près du Temple à Paris, une lettre pour retrouver le contrat tontinier de Louise Thérèse Manceau.