La Tontine des vieillards, créée en 1792, porte également le nom d'Emprunt viager perpétuel ; dans lequel l'actionnaire, suivant son âge, pourra placer ses fonds jusqu'à quinze pour cent, payables de six en six mois. Dans le Supplément au journal de Paris ci-dessous, sa description apparaît en pages 3 et 4. Cette tontine donne la possibilité de se dégager moyennant la perte d’une partie des mises ainsi qu'expose son prospectus que résume Christian Rietsch : 

« On a pensé qu’il était mille circonstances qui pouvaient faire regretter à un actionnaire de la tontine, d’avoir aliéné la totalité de fonds… ». En conséquence, les actionnaires de la première classe, de la naissance à 54 ans, « en tout temps, et en avertissant trois mois d’avance, ils peuvent se retirer de la tontine, et il leur est alors remboursé les 8/15 de leur mise », ce qui constitue une forme de réduction.


On peut retrouver un livret en trente pages présentant cette tontine sur Gallica.